Porc Un prix en baisse de 12,7 % en 2018

« La courbe de la référence française en 2018 se caractérise par une grande linéarité durant une bonne partie de l’année, en particulier entre la fin de mars et la fin d’août où le prix semble plaqué au sol », analyse le Marché du porc breton (MPB), dans une note de conjoncture annuelle publiée le 2 janvier 2019.

L’écart de prix avec les principaux concurrents européens s’est amplifié à partir de l’été, « provoquant la colère des éleveurs, désespérés face au ciseau qui s’élargit entre prix du porc bas et coûts de production en hausse, tirés par la flambée des prix des aliments ».

Production mondiale en hausse

Si la production française reste stable en 2018, elle est en hausse dans tous les grands bassins, « notamment en Chine, où la récupération de la production a été très rapide, générant des prix bas, et une importation ralentie ». Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont tiré les prix américains vers le bas, « et par ricochet tous les tarifs des marchés à l’exportation ».

L’apparition de la peste porcine africaine en Chine pourrait présenter des opportunités commerciales pour les pays exportateurs de viande porcine. « À condition qu’eux-mêmes soient préservés de l’épidémie, sous peine de voir les portes des grands importateurs se fermer, comme ce fut le cas pour la Belgique en septembre », tempère le MPB.